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dimanche 29 mars 2009

Etrangère XXVII

Dis-moi, toi, pierre, ce qu'il restera de nous
de ce visage fouetté par le vent
de ce coeur attristé qui me cherche
de ces yeux qui sont lumière et tourmente.

Temps d'abondance et d'agonie
protège les pas errants
de cette étrangère pèlerine des mers
de cette ombre indéfinie qui se forme à mes côtés.

On nous verra sûrement passer sur un pont de Paris
Traverser un parc obscur à Berlin
Fuir une ville comme Madrid.

Toi, belle étrangère, au-delà des frontières qui se forment
attends-moi, là-bas, où le soleil doit toujours briller.