Après, mon Dieu, que le jour doit tomber, sers-moi dans tes mains l'eau promise. Ne m'offre plus la nuit, ni cette liqueur que je bois, que j'ai toujours bue, que je dois même continuer à boire. Calme ma plainte, avec la cendre de l'enfer, avec ton souffle premier. Comment ne pas se sentir oublié, lorsqu'il est tant de visages inconsolés ! Comment me taire, en étant comme sont les jours, longs, comblés d'errance et de douleur ! Ne me laisse plus seul au seuil de l'existence. Aujourd'hui, quand je m'éloigne, pas un adieu, pas une étreinte, pas même un sourire dans mon souvenir.
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